Mise en chantier d'une forge Gribeauval portative An XIII
Fabrication du soufflet (90cm/1m20)
Forge Gribeauval
Le chef de bataillon Boulard vous envoie
les photos du soufflet terminé.
Place au foyer maintenant,
pas une mince affaire!!!!
Un grand merci à Mandrin qui a fait faire
un sac à étoupilles et un sac à munitions.
De plus en plus réglementaire
la manoeuvre de l'obusier.
Le grand chef vous salue bien
10.09.12
Neuves-Maisons Un pari un peu fou
Un pari un peu fou
Jean-Claude Perrin, président de l’association Le Livre, l’Histoire et l’Obusier, a reproduit une forge militaire napoléonienne d’après un modèle de 1802. Elle sera notamment présentée au château de Vincennes lors de la journée du Patrimoine (16-09).
Amitiés, et à bientôt.
Jean-Claude
L’ouvrier d’artillerie Patrick Mandrin, d’Essey-lès-Nancy, actionne la forge
Il n’existait plus aucun spécimen de la forge portative Gribeauval qui équipait en 1802 l’armée napoléonienne, même pas dans le musée de l’Armée. Alors Jean-Claude Perrin, président de l’association « Le Livre, l’histoire et l’obusier », s’est lancé dans un pari un peu fou. Avec quelques copains, il a construit à l’identique cette pièce en respectant scrupuleusement les plans de l’époque, au rivet près. Encore fallait-il savoir interpréter ces plans qui ressemblaient davantage à des dessins, et qui se divisaient en trois parties : le foyer, la plaque de fonte et le soufflet.
Six mois de travail plus tard à raison de deux après-midi par semaine est le résultat est là : la forge est prête à usiner toutes sortes de pièces métalliques, indispensables à la bonne marche d’une armée, ne serait-ce que les fers à cheval et les clous nécessaires à monter un bivouac.
Pas besoin de pierres réfractaires : la terre suffisait. On comptait six forges portatives par régiment. La forge pèse tout de même 300 kg. Elle sera présentée lors de la Journée du patrimoine le 16 septembre au château de Vincennes, et lors de la Sainte-Barbe au musée de l’Armée, aux Invalides à Paris. Avant de gagner d’autres pays où Napoléon a laissé sa trace, afin de participer à des reconstitutions historiques, avec l’obusier en ordre de tir.
08.09.12
Patrimoine - Neuves-Maisons
Neuves-Maisons : la forge de Jean-Claude Perrin