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Article paru dans © L'Est Républicain - 02.06.2002

Napoléon à Neuves-Maisons
Jean-Claude Perrin n'a qu'un livre de chevet, qu'il emporterait sur une ïle déserte s'il le devait, qu'il sauverait en priorité s'il lui fallait choisir. Un album qu'il ne cesse de lire depuis cinquante ans, depuis qu'il a l'âge de comprendre et de se passionner. C'est un ouvrage relié sur le Premier Empire, signé Octave Aubry.
" Pourquoi j'aime Napoléon ? ", se demande cet artisan-coiffeur de Neuves-Maisons près de Nancy, " je ne sais pas. Pourquoi aime-t-on la tarte aux pommes ? ".
Jean-Claude Perrin préside une association, " Le Livre et l'Histoire ", qui organise dans sa ville les samedi 8 et dimanche 9 juin une " grande manifestation culturelle ", appelée à devenir une biennale. Le thème choisi : Napoléon bien sûr.

Le " logo " impérial
Mais ce ne sera pas un salon comme les autres : il y aura des animations, autour des libraires et des bouquinistes. Un concert donné par les musiciens costumés de la Garde impériale de Dijon, une reconstitution de bivouac, une démonstration de ferrage par des forgerons en costume d'époque, la présentation d'un obusier qui a fait toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire, et que des bénévoles ont patiemment restauré. Enfin, à côté des livres, il y a aura des soldats de plomb, des armes anciennes, des meubles Empire et des images d'Epinal. De quoi réunir petits et grands autour d'un chapeau et d'une redingote, le " logo " impérial, s'amuse Jean-Claude Perrin.
" Le Code civil, le Code pénal, les pompiers professionnels, les rues numérotées, c'est Napoléon ", s'enthousiasme-t-il encore : " Ce fut un météore mais regardez ce qui reste de lui ! ". L'admiration du grognard a en tout cas séduit la Fondation Napoléon dont le directeur, Thierry Lentz, tiendra une conférence. Et elle fera école. Le Petit Caporal mobilise encore.

Textes Michel VAGNER


Article paru dans © L'Est Républicain - 05.06.2002 en page Banlieue sud / NEUVES-MAISONS

L'animation commerciale bat son plein
L'union des commerçants et artisans de Neuves-Maisons (UCAN) organise actuellement une animation commerciale exceptionnelle dans le cadre de la biennale du livre et de l'histoire consacrée au Consulat et au Premier Empire.
Un puzzle représentant Bonaparte est à reconstituer avec un ensemble de seize pièces disponibles chez les dix-neuf commerçants participants. Les différentes pièces du puzzle devront ensuite être collées sur un support.
Un tirage au sort sera effectué parmi les puzzles reconstitués et permettra de remporter 200 places pour le concert de la Garde impériale de Dijon qui sera présenté le samedi 8 juin en soirée au parc des sports André-Courrier. " Cinquante musiciens habillés en Grognards présenteront à cette occasion un programme musical issu de l'ancien régime et du Premier Empire. On notera également la participation à ce concert de l'association musicale intercommunale du secteur de Neuves-Maisons dirigée par Didier Boucher ", précise Evelyne Boyette, trésorière adjointe de l'UCAN.
Les participants au jeu concours seront également invités à répondre à une question subsidiaire. Un canon (obusier de six pouces) de 1764, reconstruit à l'identique pour la biennale du livre et de l'histoire se fera entendre chaque jour dans le secteur de Neuves-Maisons et il conviendra de noter minutieusement le nombre de tirs (à blanc) effectués.
Parmi les bonnes réponses, un tirage au sort sera effectué lors de la soirée musicale pour l'attribution d'un voyage aux Baléares pour deux personnes.
Tous les cartons réponses devront être déposés dans l'urne se trouvant devant l'entrée de la mairie avant le vendredi 7 juin à 18 h.
Les gagnants seront invités par téléphone à venir retirer leurs billets pour le spectacle dans la journée du 8 juin.


Article paru dans © L'Est Républicain - 07.06.2002 en page Actualités 54

Un week-end sous le signe de l'Empire 
" ... Impossible n'est pas français !... ". Depuis maintenant 30 ans, qu'il s'agisse d'organiser une expédition spéléologique en Croatie, d'entreprendre des fouilles archéologiques sur le site de Grand, ou de mettre en oeuvre les grands moyens pour extraire les matériaux polluants des galeries de la Mine du Val de Fer, François Boyette n'a de cesse de repousser ses limites, pour s'attaquer à des projets toujours plus ambitieux. 
Ainsi, dans le cadre de la Biennale du livre et de l'histoire consacrée au consulat et à l'Empire, qui aura lieu ce week-end, François Boyette et Jean-Claude Perrin ont " fait de l'histoire appliquée " en procédant à la fabrication d'un obusier de 1764.
La tâche était particulièrement ardue. " Nous avons travaillé avec les documents de l'époque, et notamment le système unifié de Gribeauval de 1764. A partir de ces documents, par photogramétrie, nous avons réinventé les dimensions en 3D. Cela nous a permis de réaliser les plans de l'obusier ainsi que les plans de détail permettant l'exécution de toutes les pièces... " précise François Boyette. Huit mois de travail ont été nécessaires pour cette première phase.

350 kg de bronze
" Dans un second temps, nous avons dû retrouver le savoir-faire des artisans de l'époque. Pour cela, nous avons fait appel à de nombreuses bonnes volontés qui ont mis en application leurs connaissances et leur expérience dans le domaine de la forge. ". Il a tout d'abord fallu trouver 350 kilos de bronze, offerts par un ferrailleur de Champigneulles. Les élèves de l'école Blaise Pascal de Saint-Dizier ont ensuite réalisé un modèle en bois et préparé un moule en sable. L'obusier a finalement été coulé il y a 2 mois dans les fonderies de la Générale hydraulique mécanique à Sommevoire (52).
Pour supporter la charge, les roues des charrettes ont été renforcées et réalisées en chêne massif.
L'artiste Jean-Claude Perrin s'est chargé de la finition. L'obusier portera le nom du général Drouot, chef de la brigade impériale. L'obusier néodomien a été conçu pour réaliser des tirs à blanc avec une charge de 50 g de poudre. C'est suffisant pour réaliser des tirs particulièrement impressionnants. Les modèles originaux utilisaient 850 g de poudre permettant, contrairement aux canons qui effectuent des tirs droits, de réaliser des tirs courbes en projetant des boulets incandescents ou creux et remplis de poudre, à une distance d'un kilomètre, avec une précision redoutable.


Article paru dans © L'Est Républicain - 07.06.2002

Neuves-Maisons fête l'Empire
La ville de Neuves-Maisons va se transformer l'espace d'un week-end en cité du 1er Empire. Avec leurs costumes tricolores, les musiciens de la " garde impériale " de Dijon et des chasseurs à pied du 1er régiment bivouaqueront au coeur de la commune à l'occasion de la première édition d'une manifestation consacrée à l'évocation de l'histoire à travers les livres.
A l'origine de ce projet, l'association " Le livre et l'histoire " animée par l'écrivain Jean-Claude Perrin qui a choisi, cette année, d'illustrer le thème du Consulat et de l'Empire.
Aubades, défilés, concerts en soirée, démonstration de ferrage par des forgerons en costume d'époque, présentation d'un obusier de six pouces datant de 1764 : à ces animations de rue s'ajoutera la présence pendant deux jours de professionnels du livre.
Des bouquinistes spécialisés, des libraires d'histoire ou d'anciens mais également des auteurs participeront à cette manifestation appelée à devenir une biennale. Deux conférences sont programmées : le 8 juin, à 16 h, avec Thiery Lentz, directeur de la Fondation Napoléon qui présentera un exposé sur le Consulat et le 9 juin, Hubert Collin évoquera l'histoire de la commune de Neuves-Maisons à travers les archives départementale qu'il dirige.
Imprimeurs, tailleur de costumes militaires, fabricants d'armoiries, antiquaires et collectionneurs de soldats de plomb effectueront des démonstrations devant le public.
Association " Le livre et l'histoire ", mairie de Neuves-Maisons, 1, rue du Capitaine-Caillon, 54230 Neuves-Maisons, tél. 03.83.47.39.03. 


Les Articles et photos ci-dessous sont récupérés
via Internet dans le dossier Archives de L'Est Républicain


http://www.estrepublicain.fr/

Les musiciens de la "garde impériale"
de Dijon en tenue Empire.

Jean-Claude Perrin, François et Armand Boyette devant leur réalisation, un magnifique obusier de 1764.

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