Article paru dans © L'Est Républicain - 05.04.2003 en page Nancy

Souvenir napoléonien
C'est en présence de MM Rossinot, Bailly, maire de Jarville, Remy, directeur par intérim du Musée de l'Histoire du Fer, Béatrice de Martin, vice-présidente de la CUGN, que Georges Viel, délégué régional du Souvenir Napoléonien a présenté l'obusier du système d'artillerie de Gribeauval et des campagnes napoléoniennes réalisé par Jean-Claude Perrin.
Puis André Rossinot a évoqué le culte légitime de l'époque napoléonienne et le souvenir de ceux qui, à un moment donné, ont été dans la tourmente. Il a ensuite félicité tous les techniciens et artistes qui ont travaillé pour la réalisation de ce chef-d'oeuvre.
" Une idée folle que la reconstitution de cet obusier, le seul qui existe au monde ", a indiqué M. Rémy. Quant à l'auteur de cet ouvrage, il a indiqué : " Ce canon a vu le jour en 1764, époque de la Révolution, il a été un artisan de la liberté ".
C'est un travail merveilleux qui s'est étalé sur plus d'une année, un travail des dimanches qui a pu aboutir grâce à la générosité de ceux qui ont fourni bois et bronze et de ceux qui m'ont soutenu dans ce projet.
A noter, aujourd'hui à 17 h 30, une conférence sur ce type de canon et les méthodes suivies dans le cadre de ce travail par Jean-Claude Perrin au Musée du Fer, avenue du Général-de-Gaulle à Jarville.

Un obusier témoin de l'histoire
On peut être fier à Neuves-Maisons : un obusier de six pouces des campagnes napoléoniennes vient d'être exposé au musée de l'Histoire du fer de Jarville. Ce canon de 650 kg, réplique fidèle, prêt à tirer, est l'oeuvre de quelques passionnés de Neuves-Maisons : Jean-Claude Perrin et François Boyette notamment.
Samedi soir, Jean-Claude Perrin a raconté, d'une manière très vivante, toute l'histoire de l'artillerie depuis ses débuts : la poudre inventée par les Chinois, la " bouteille à feu " des années 1300 et puis la bataille de Marignan en 1515. La poudre " sans fumée " apparaît en 1884.

Restait à réaliser l'obusier " Gribeauval ". Sans le moindre plan, a raconté Jean-Claude Perrin. Autour de lui une équipe a fait merveille. Dont Francis Boyette : " Nous avons réappris les gestes de l'époque avec efforts et patience ". Reste à confectionner le harnachement des chevaux, refaire les uniformes de l'époque et l'obusier attelé pourra être présenté à Paris. Un beau projet en attendant de présenter prochainement son magnifique obusier au public local.


Article paru dans © L'Est Républicain - 27.04.2003 en page Banlieue sud / NEUVES-MAISONS

Retour au XVe siècle
L'association " Le livre et l'histoire " s'est réunie vendredi soir pour préparer sa prochaine biennale, deuxième du nom, qui se déroulera en 2004. Thème : le Moyen-Age. Plus exactement la fin du XVe siècle. " On s'attache à la qualité ? ", a questionné le président Jean-Claude Perrin. Car dans le domaine médiéval, l'approximatif peut voisiner avec le pire. L'assemblée a donc choisi des prestations " haut de gamme " qui resteront à concrétiser.
Car il s'agira de trouver des animations à la fois culturelles, pédagogiques et populaires. Autour d'une armure, par exemple. Comment est-elle fabriquée ? Comment s'en servir ? Il y a là toute une science à découvrir. De même que l'art de la tapisserie promu par François Ier en 1530 avec la première manufacture royale.
Restera aussi à trouver des sujets de conférences portant sur l'histoire de notre région à cette époque. Des démarches passionnantes mais prenantes en perspective pour les membres de l'association.

En attendant
La première biennale, consacrée l'année dernière à l'épopée napoléonienne, fut une réussite. Un obusier de l'Empire, reconstitué à l'identique, prêt à tirer, a été récemment encore montré au public au musée du Fer à Jarville où Jean-Claude Perrin a donné une conférence particulièrement appréciée par un public de connaisseurs.
Ce canon sera exposé du 12 au 17 mai à Intermarché, avec deux uniformes, des meubles et un film diffusé en boucle. " Ce sera la vitrine de notre association, quelque chose de beau, qui a de la gueule ", a dit Jean-Claude Perrin, toujours enthousiaste.

L'Histoire mérite du temps.

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Une foule de visiteurs pour admirer l'obusier

La Presse