Nous venons d'évoquer les 3 points concernant notre obusier, l'historique, la motivation, la réalisation, rien n'a été laissé au hasard. J'ai essayé d'être le plus exact possible dans un domaine très difficile. Les pièces de mauvaise fabrication ou douteuses au niveau historique ont été mises au rebut. Nous avons mes amis et moi, toujours eu à l'esprit de ne pas tromper, de ne pas tricher. Notre travail a été récompensé dans la semaine du 1er au 7 avril 2003, par l'exposition de notre canon au musée de l'histoire du fer à Jarville avec la collaboration du musée de l'Armée à Paris, en présence de Monsieur Rossinot maire de Nancy et ancien ministre, nous avons reçu les compliments les plus sincères d'un public averti.
A l'évidence, une fois terminé, notre obusier ne peut pas rester dans l'oubli au fond d'un garage. Il faudra le faire vivre. De grandes fêtes se préparent en France à l'occasion du bicentenaire de l'Empire (1804 - 2004), ce serait extraordinaire d'y participer.
J'ai la grande ambition de reconstituer, un groupe de canonniers de la Garde, en l'honneur du Général Drouot, le sage de la Grande Armée, commandant en chef d'artillerie de la Garde, né à Nancy le 15 janvier 1774, mort dans cette ville le 24 mars 1847. Fabriquer un canon était difficile mais c'était la compétence de mes amis, fabriquer les uniformes ne peut s'improviser, la rigueur de leur coupe exacte est affaire de spécialistes et maîtres tailleurs, cela coûte cher.
Quel spectacle pour le public, du jamais vu, un canon tiré par 2 chevaux escortés de ses canonniers.
Aussi, je lance un appel à toutes personnes, particuliers ou entreprises qui pourraient nous aider à la reconstitution de ce groupe. Nous sommes des gens sérieux et motivés.
Dans bien d'autres domaines, sports, arts, spectacles on fait appel au sponsoring, que seraient devenus Léonard de Vinci, Michel-Ange, les plus grands artistes... sans l'aide précieuse de mécènes protecteurs.
L'histoire nous appartient à tous, riches ou pauvres, humblement, comme à Saint-Dizier où j'allais demander leur compétence, je vous dis : Voulez-vous m'aider ?
Jean-Claude Perrin
Mécènes