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Les photos et articles ci-dessous sont parus le
Dimanche 4 Décembre 2005, © L'Est Républicain / Vosges

récupérés via Internet dans le dossier Archives de L'Est Républicain

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L'artillerie de JB a participé hier à la reconstitution célébrant le bicentenaire d'Austerlitz. Sous les yeux de la foule et de 170 personnes des Vosges napoléoniennes.

SLAVKOV (République tchèque). - C'est la fin du voyage pour les Vosges napoléoniennes. Après avoir assisté hier à la reconstitution d'Austerlitz (voir nos pages Région) commémorant le bicentenaire de la bataille (2 décembre 1805), l'association boucle son impérial périple en République tchèque aujourd'hui par une réception en mairie de Slavkov, nom actuel d'Austerlitz. Elle y retrouvera une délégation de Darney. La ville est en effet jumelée avec la petite commune vosgienne où fut proclamée la République tchécoslovaque en 1918. Le retour se fera demain. Mais que d'émotions !

Habituée des campagnes napoléoniennes, l'association, qui a laissé à Est'Capade le soin de l'intendance et de l'organisation du voyage, promène depuis jeudi près de 170 fondus dans la neige qui couvre le plus glorieux des champs de bataille. Certains ont amené leurs drapeaux, d'autres des uniformes... JB et ses artilleurs (Denis Bernard, Jean-Claude Perrin, Claude Martin et Christophe Vialette) ont fait encore mieux. Ils sont venus avec trois canons Gribeauval : deux pièces de quatre livres et un obusier de six livres. Les cracheurs de feu ont été transportés par deux porte-char du 8e RA (Régiment d'artillerie) de Commercy mais ils ont bien failli ne jamais participer à la reconstitution. « Il nous manquait une croix dans une case », constate JB, « Du coup, on a patienté trois heures et demi à la frontière allemande. Et il a fallu attendre une intervention du ministère des Armées pour qu'on passe ».

Les canons sont passés

Un moindre mal. Vendredi matin, au pied du Santon, l'une des collines de la bataille, les canons avaient déjà tonné lors d'une célébration en présence de la famille Napoléon et du prince de Murat. Hier, ils ont remis cela. Cantonnés dans un rôle bien précis. « Celui qui échoit toujours à l'artillerie », souligne Jean-Claude Perrin, « faire du bruit ». Les pièces vosgiennes ont rejoué l'histoire, emportant une nouvelle fois la mise.

Le reste de la bande s'est contenté de revisiter l'histoire napoléonienne. Tout ou presque y est passé. Rencontre avec les plus célèbres historiens de la période : le très professoral Jacques Garnier et l'épique Oleg Sokolov, qui s'est tant plongé dans l'histoire napoléonienne qu'elle l'habite désormais à plein temps. L'homme ne se déplace plus qu'en costume d'époque.

Passage également obligé par le musée de la paix, le château d'Austerlitz au balcon duquel Napoléon déclama sa célèbre tirade (« Il vous suffira de dire : j'étais à Austerlitz, pour que l'on vous réponde : voilà un brave ! »), les villages, le théâtre des opérations et la veille, sous forme de dernier bivouac, la célèbre auberge de la vieille Poste (stara posta) où l'Empereur rôda longuement en 1805. Vendredi soir, le « Petit Caporal » était d'ailleurs là pour accueillir la délégation vosgienne dans une ambiance où les chopes de bière s'entrechoquaient pendant que résonnaient les « Vive l'Empereur ». Il y rencontra d'ailleurs Remy (8 mois et demi), fils de l'historien nancéien Thierry Choffat et de son épouse Christelle. Et, sans doute, plus jeune Français présent sur les lieux.

Napoléon en guest star

De tous les coins de la Vieille Poste, sortaient des reconstitueurs. Grenadiers français, fantassins russes, cavaliers autrichiens... Etrange paradoxe. La guerre rapproche parfois les hommes que l'histoire a opposés. Mark, l'acteur américain (36 ans, « exactement l'âge de l'Empereur à Austerlitz ») qui tint le rôle numéro un hier, passa entre les tables de l'auberge. Plus vrai que nature. La main sur l'estomac, la tête offrant un impérial profil. Sympa, dispo... Celui que tout le monde baptisa « Sire » et photographia comme s'il s'agissait de l'authentique est un habitué. « Aux Etats-Unis, je suis Napoléon depuis sept ans au Musée d'histoire du XVIIIe siècle à Williamsburg (Virginie). Mon père est américain, mais ma mère est française ». Hier, Mark incarnait le personnage sur la terre d'Europe. Au milieu des Napoléoniens venus du monde d'entier... Et des Vosges.

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Philippe MARCACCI

Revue de troupe avant la bataille

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Le 2 décembre 1805 - Victoire d'Austerlitz